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Lecture 1 min • Comme une invitation à rêver, à s’émerveiller et à découvrir. Chaque début de mois
En tant que chasseur d’images, je suis toujours à la recherche de l’extraordinaire, de l’émotion, du moment, du lieu, d’une vibration. Cette rencontre a lieu bien plus souvent qu’on ne l’imagine : au détour d’un regard, au coin de la rue, à côté de chez nous ou à l’autre bout du monde, de l’infiniment petit à l’immensité du cosmos. Le seul véritable prérequis est de pouvoir accueillir le présent, de s’en émerveiller et d’appuyer sur un bouton pour le rendre éternel.
Ayant une très nette préférence pour les grands espaces car ils sont sources pour moi d’harmonie et d’équilibre, la forêt, la mer, la montagne en toute saison et à toute heure. La photographie c’est aussi l’occasion de découverte et de rencontre et de partage, laissez-moi vous conter mon périple dans l’ouest de la France.
6 jours, 5 nuits : Paris > Le Conquet, Ouessant 2 jours, le Conquet > Ploumanac’h et mont Saint Michel, retour à Paris.
Lors de la préparation du voyage, mon objectif était d’enrichir mon portfolio avec des photos emblématiques de Phares, des vagues déferlantes, des côtes sauvages d’Armorique et le majestueux mont Saint-Michel. Evidemment, il aurait fallu beaucoup plus de temps et j’ai dû faire l’impasse sur de nombreux lieux, mais j’y retournerai !
Arrivée au Conquet, après avoir échangé avec mes hôtes Emilie et Tudy, je pars en fin de journée pour la pointe Saint Mathieu, son phare, son abbaye, le sémaphore et son coucher de soleil.
La météo n’est pas géniale pour la photo mais le lieu est splendide. Je rentre tard, je prépare mes affaires pour le lendemain et je vais me coucher pour quelques heures.
levé tôt, je retourne au Conquet pour accueillir le très beau lever de soleil. 2 heures après, je suis dans le bateau pour Ouessant. Je marche jusqu’au centre de l’île pour m’imprégner des lieux, après avoir pris possession de ma chambre et une sieste bien méritée, direction le Créac’h : son phare, sa pointe, ses rochers granitiques, cette côte rude sauvage et belle.
Le site me rappelle l’ouest irlandais que j’avais adoré. Je reste une heure à photographier des vagues déferler, je suis émerveillé par les lieux, c’est dingue. Je rentre épuiser mais ravi de cette rencontre.
Levé moins tôt car je suis un peu sur les rotules et il y a un brouillard à couper au couteau, on n’y voit pas à 20 mètres. Je fais la route de la veille à l’envers, et dans cette purée de pois, j’ai l’impression d’être en écosse, le parcours est fantomatique, on sent, on devine la mer, les rochers prennent des formes d’animaux gargantuesques : la déesse cocotte, la péninsule rhino, un rocher crabe et ce petit port d’attache flanqué à la falaise, un vrai repaire de pirate… le soleil fini par percer et je fini mon tour pour revenir sur dans le centre de l’île.
Je retrouve Louis que j’avais rencontré le midi, nous discutons un long moment de notre passion la photo. Retour en bateau, le Conquet, je retrouve mes hôtes de l’avant-veille, long échange sur la Bretagne, je pars faire un repérage pour le lendemain matin : le phare du petit Minou, la soirée est grise et pas très photogénique.
Je pack mes affaires tôt, pour une matinée avec le petit Minou, ce phare adossé à un fort et perché sur un rocher est accessible par un pont de pierre à la géométrie très intéressante. J’y croise le chemin de Paul un passionné de la photo de Bretagne, il travaille avec un smartphone et ses photo sont sublimes, il mérite largement ses followers sur Insta : @paul.leven. Un grand merci à lui pour ce moment et ses conseils !
Je prends ensuite la direction de Ploumanac’h pour le Phare de Men Ruz. Le lieu est surprenant, cette côte de granite rose est fascinante, il faudra que je revienne car le temps me manque pour capturer la beauté du site. J’arrive enfin sur le dernier site de mon parcours, je rencontre mes hôtes Jacqueline et René et je me lance sans succès dans la recherche ce soir-là des méandres que je trouverai le lendemain.
Double rendez-vous avec le mont Saint-Michel, le matin puis en fin d’après-midi. 23 kilomètres, je manque même une déchirure du mollet à sauter comme un mouton au-dessus des méandres.
Le site est fantastique de près, de loin avec un vent de folie en fin de journée qui m’empêchera de faire de vraie longue exposition.
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Voilà, vous savez tout.
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